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Óôà 2000

Le contenue

Introduction -p. 5.

I. Origines du théâtre - p. 6.

1.Le proto théâtre

2.Le théâtre antique

II. Le Moyen Age - p. 8.

3. Théâtre d’inspiration religieuse

4. Les amuseurs

5. Les comédies d’étudiants

6. Théâtre néo-latin (Les humanistes français)

III. Le Classicisme - p.11

1. Les scènes parisiennes

2. Corneille

3. Molière

4. Racine

IV. Le XVIIIe siècle - p. 14.

1. Le théâtre des lumièrés

2. Beaumarchais

3. Le théâtre de la Révolution

4. Le Romantisme

V. Le Romantisme au XIXe siècle - p. 16.

6. Napoléon et le théâtre

7. Victor Hugo

8. Dumas, Mérimée

9. Musset

VI. Le Boulevard du Crime - p. 18.

VII. Le théâtre bourgeois - p. 19.

1. Drames et comédies

2. Operettes et vaudeville

3. Le théâtre de la IIIe République

VIII. La première partie du XXe siècle - p.21.

1.Un théâtre littéraire

2. Cocteau

3. Influence du Surréalism

4. L’occupation

5. Sartre et Camus

IX. Le théâtre de l’après-guerre - p. 23.

1. Nouveaux metteurs en scène

2. Evolutions d’un théâtre de divertissement

X. Le théâtre de tout les possibles - p. 25.

1. Survie de théâtre

2. Les théâtres en France aujourd’hiu

3. Les Français

4. Le public

Conclusion: Le secret du théâtre - p.28.

Bibliographie - p. 29.

INTRODUCTION

Le domain de l’art théâtral n’est pas toujours facile à cerner.

Jusqu’où peut-on parler de théâtre? Quelle est la définition du théâtre?

Si l’on s’en réfère à la simple étymologie, théâtre vient du grec

theatron, qui dérive du verbe theaomai, signifiant contempler, considérer,

être spectateur au théâtre. Il faut donc s’accorder là-dessus: il n’y a pas

de théâtre sans spectateurs, et le théâtre demande la définition d’un lieu

scénique. L’acte théâtral ne doit pas s’exercer pour soi, mais s’addresser

aux spectateurs. Le théâtre doit raconter une histore humaine, representer

«l’imitation d’une action de caractère élevée et complète» ( Aristote), ou

«l’image exacte et animée de la nature humaine» (Dryden, dramaturge anglais

du XVIIe siecle). Le théatre ne se contente pas d’être une source démotion

ou de plaisir: il doit rendre compte de l’homme.

Ainsi, le théâtre est un art qui a pour but de représenter en un lieu

défini la nature humaine dans ses action, ses pensées, ses grandeurs ou ses

bassesses, en procurant au spectateur une émotion directe. La forme écrite

n’est que le refler de cet art vivant.

I. Origines du théâtre

Le proto théâtre

De toutes les activités que l’homme a pu s’inventer, le théâtre

se distingue par le fait qu’il ne demande que très peu de moyens.

Dans ses formes les plus restreintes, il peut se résumer à une unique

personne se présentant devant d’autres personnes, en quelque lieu que

ce soit; aucune invetation, aucune étape particulière dans l’évolution

des sociétés n’est réellement nécessaire. Le théâtre a pu apparaître

de manière primitive à n’importe quel moment de la Préhistoire, à

partir du moment où I’homo sapiens s’était doté d’une organisation

social. Toutefois, les traces les plus anciennesd’une forme de

spectacle, dans les civilisation assyro-babiloniennes et hitite,

datent tout au plus du trousième et deuxième millénaires av. J.-C., et

ne permettent rien d’autre que de prudentes hypothéses sur ce qui a pu

se passer auparavant.

En Mésopotamie, on sait qu’un poème retraçant le mythe de la

création était donné chaque année pour la nouvelle année babylonienne;

mais faisait-il l’objet d’une déclamation où d’une véritable mise en

scene? Dans quelles conditions était-il joué? Etait-ce une cérémonie

mystique, rituelle ou à demi profane? Totes ces questions restent en

suspens.

On peut imaginer, le souir au coin du feu, l’amuseur du village

singeant ses companions ou retraçant les exploits héroiques d’un

ancien. On peut encore imaginer l’ensemble des chasseurs

reconestituant la capture d’un animal, pour favoriser la chasse du

lendemain. William Golding, dans «Sa Majesté des mouches», fait ainsi

jouer par des enfents redevenus sauvages une séance de chasse

rituelle, dans laquelle l’un d’entre eux tient le rôle du cochon

sauvage.

Entre le jeu, le rite et l’exorcisme, une forme vivace de spectacle a

donc très certainement existé, et peut-être même dans des lieux

réservés pour cela. Mais rien ne permet de l’affirmer, ni d’en tirer

une véritable conclusion.

Le théâtre antique

Selon la légende, la première représentation tragique serait due

au poéte Arion qui vivait à Corinthe vers la fin du VIIe siecle. La

tradition avance ensuite le nom de Thespis, qui, venu d’Icarie sur son

chariot lui servant de scène, aurait donné une première tragédie aux

Dionysies entre 536 et 533. En précurseur, Thespis aurait dégagé

nettement le premier comédian du choeur et différencié les parties

chantées des parties parlées. Il aurait également établi l’usage d’un

prologue, d’une présentation, et utilisé des masques moins grossiers

qu’auparavant.

L’étude de la tragédie grecque se résume donc à l’analyse d’une

trentaine d’oeuvres, alors quil s’en écrivit, entre le VIe et le Ve

siècle, plus d’un millier; et que l’on pense qu’un théàtre privé

s’était développé dans les maisons aristocratiques, plus évolutif,

avec l’intervention de mimes, des conteurs, danseurs, bouffons et

poétes.

En un peu moins de quatre-vingte ans, l’art dramatique eut le temps de

naître dt de mourir, mais aussi d’évoluer de manière considérable,

ainsi que l’a souligné Jacqueline de Romilly:

«A beaucoup d’égards, la différence est large et plus profonde entre

Eschyle et Euripide, qu’entre Euripide et Racine.»

Les Athéniens adoptèrent vite le thetme de tragédie, et ce nom

mérite que l’on s’attade un peu sur sa troublante origine. Tragos

signifie «bouc», et trag-oeudia «chant du ouc», ou «ode au bouc», ce

qui, tout de même, n’a pas un très grand rapport avec le théâtre. On

pourrait croire que le terme découle d’un qualificatif de Dionysos,

mais le dieu, quand il est assimilé à la vigueur sexuelle de l’animal,

est appelé ériphos, «juene bouc», et non pas tragos. Ttout au plus

peut-on supposer que la trag -oedia, à lorigine, était un «chant

religieux dont on accompagnait le sacrifice d’un bouc aux fêtes de

Bacchus» (Bailly).

L’origine de comédi, au moins, semble beaucoup plus claire:

Kômos était le nom d’une joueuse fête processionnelle en l’honneur de

Dionysos, avec des chants et des danses.

Peu de temps après la première guerre punique, vers 230, un

affranchi tarentin, grèc de la naissance, Livius Andronicus, commmença

à traduire pour la scène romaine des tragédies et des comédies du

répertoire athénien.

Les théatres romains aui se construisirent se différenciaient

nettement du modèle grec.Avec le monde romain, le théâtre devenait-

aussi- une entrepeise commerciale.

L’évolution du théâtre avait tué religion, mais, comme l’a

joliment dit Léon Moussinac, les jeux du cirque et de l’amphithéâtre

finirent par tuer le paganisme. Les niuveaux chrétiens n’avaient que

répugnance pour des réjouissances populaires dont ils avaient en

partie fai les frais, et les autres formes de spectacle ne pouvaient

trouver grâce à leurs yeux: les tragédies parlaient de dieux païens,

et les comédies étaient pleines d’obscénités.

La jeune Eglise contribua à faire disparaître le théàtre, mais

le public, de toute façon, n’était plus au rendez-vous. Avec la fin de

Lempire romain se tournait une page définitive. Arrivait un âge des

ténèbres durant lequel le théâtre n’était même plus l’ombre d’un

souvenir.

II. Le Moyen Age

Théâtre d’inspiration religieuse

Il est assez difficile d’imaginer qu’en Occident, le théâtre aut

pu se mettre en sommmeil pendant près de dix siècles. L’Europe eut à

digérer les vagues successives d’invasions barbares, et ne conserva

son empreinte culturelle qu’à travers le filtre de la religion

dominante. L’Eglise contrôlait l’éducation, intervenait largement dans

les affaires des royaumes, dans la vie publique, l’art, le commerce,

les institutions; et ke théâtre ne pouvait pas lui non plus échapper à

son influence. L’aristocratie féodale, quant à elle, se contentait des

passages de troubadours, acrobates, jongleurs et autres montreurs

d’ours.

Cependant, la farce grossière subsistait sur des estrades de

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6



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