Ôðàíöóçñêèé òåàòð

aimait assez bien l’opéra, n’appréciaitpas la comédie,et trouvait que

les drames étaient «des tragédies pour femmes de chambre».

Il aurait aimé que son règne fut marqué par un grand dramaturge,

s’intéressa un temps à Lemercier, puis à François Raynouard (1761-

1836), qui avait attiré les foules en 1805 avec une plate tragédie,

Les Templiers. Alas, ses efforts ne furent pas couronnés de succès.

Victor Hugo

Victor-Marie Hugo (1802-1885) était le fils d’un général de

Napoléon. Ses plus grandes oeuvres étaient déja en gestation, mais

c’est vers le théâtre qu’il se tourna en 1827 avec Cromwell. La pièce

était injouable, mais la préface fit l’effet d’une bombe; Hugo y

affirmait un renouvellement nécessaire de l’art, l’introduction du

«grotesque» et du «caractéristique», la libération de toutes les

règles sinon celles de la nature, en bref, l’exigence d’un nouveau

genre mariant le sublime, le comique, le lyrique, l’épique, le moral

et l’historique, tout en respectant la forme de l’alexandrin. «La

poèsie complète, affirmait-il, est dans l’harmonie des contraires.»

La première d’ Hernani, le 25 février à la Comédie-Française,

provoqua la célèbre bataille entre les bourgeois et les jeunes

Romantiques.

Il est pourtant le grand méritede faire triompher un renouveau

du théâtre dans lequel les uns et les autres allaient puiser leur

libérté.

Dumas, Mérimée

Un an avant Hernani, Alexandre Dumsas (1802-1870) avait déja

donné à la Comédie-Française Henri III et sa cour (1829) qui, sans

faire de scandale, avait plu par son mouvement. Dans les manifestes

romantiques, Dumas avait surtout piusé le principe d’un théâtre

historique, servant de toile de fond à des avenrures politiques et

amoureuses.

Il enchaina avec Anthony (1831) et La Tour de Nesle (1832),

incontestables réussites du genre, même si la vérité historique s’y

trouvait quelque peu bousculée.

Dumas pat la suite se consacra essentiellement à ses grands

romans-feuilletons, que des miliers de lecteurs suivaient avec passion

dans les journaux en ne se souciant pas plus que l’auteur de

l’exactitude historique: «Qu’est-ce que l’histoire, demandait-il. Un

clou auquel j’accroche mes romans.»

Et rappelons la curieuse tentative de Prosper Mérimée (1803-

1870) qui prétendra un temps n’être que le traducteur des oeuvres

d’une certaine Clara Gazul. Sous la forme d’un «théâtre littéraire»,

publié entre 1825 et 1842, Mérimée s’adonna à un romantisme plus

souriant que dramatique, avec des thèmes pleins de fraîcheur et

d’originalité. S’en détachent L’Occasoin, tendre drame juvénile, et le

brillantissime Carosse du Saint-Sacrement, objet de convoitise de la

courtisane Calila Pérchole dans un Pérou d’opérette.

Musset

Alors qu’Hernani, Antony ou Chatterion triomphaient sur scène,

un jeune dandy au talent prometteur vouyait l’une de ses premières

pièces sifflée à l’Odéon.

Alfred de Musset (1810-1857) fit pendant un certain temps partie

de la jeunesse romantique,dont il incarna les outrances avec élégance

et détachement.

De toute la dramatique française, Musset est en effet le seul

que l’on ait pu comparer au poète anglais, mais son esprit de

fantasie et son badinage en font aussi le premier grand héritier de

Marivaux. Il projeta son âme inquiète et sensible dans ses

personnages.

Musset projeta dans ses personnages ses ambiguités et ses

interrogations qui étaient, avant l’heure, proprement existentielles.

Avec une élégance un peu blessée, et sacs aucune artificialité, il fit

de son théâtre la plus pure émanation de l’esprit du Romantisme.

VI. Le Boulevard du Crime

Au Boulevard du Temple, la Révolution de 1789 eu un effet

déclisif sur les théâtres: en supprimant le royal privilège de la

Comédie-Français, elle autorisait tout à coup les directeurs des

autres salles à montrer de véritable pièces, et ils ne s’en privèrent

pas. Le repertoire du genre se renouvela très vite sous la plume

d’auteurs tels que Louis-Charles Caignier (1762-1842) et de René-

Charles Guilnert de Pixérécourt (1773-1844), surnomés les «Racine et

Corneille de boulevard», avec des pièces romanesques de pure

fantaisie.

Sur le Boulevard du Crime, on ne faisait pas que pleurer. La

parodie, dans laquelle la Comédie-Inalienne était passé maître au

XVIIIe siècle, resta au boulevard de l’un des genres les plus

applaudis. La chute de l’Ancien Régime avait d’autre part propulsé sur

la scène des personnages comme le Roi d’Espagne, le Pape et la Tsarine

de Russie.

Enfin, un genre nouveau, le vaudeville, mélangeant la comédies,

les chansons et les ballets, florissait sur de nouvelles scènes dont

celles du Théâtre du Vaudeville et du Théâtre des Variétés.

VII. Le théâtre Bourgeois

Drames et comédies

Scribe, avec sa prolifique production, avait largement occupé les

scènes du théâtre bourgeois. Il eut un continrateur en la personne de

Victorien Sardou (1831-1908), qui fit montre de son savoir-faire dés 1865

avec un drame bourgeois, La Famille Benoîton, puis avec une comédie de

Goldoni, Maison neuve (1867). Il fur du «sur mesire» pour Sarah Bernhardt

avec Fédora (1882), Théodora (1884), écrivit en 1887 un sombre drame La

Tosca, que Puccini mettra en music.

Durant le Second Empire, Alexandre Dumas fils (1824-1895) poursuivit

la carrière théâtrale de son père. Un drame personnel avait inspiré La Dame

aux camélias (1852), mais c’est avec les comédies de moeurs, La Demi-Monde

(1885), Denise (1885), Francillon (1887), qu’il se démarqua en abordant des

thèmes sensibles à l’époque de la société umpérial.

Opérette et vaudeville

Il est difficile de passer sous silence l’importance que détenaient

sous Napoléon III des spectacles de pur divertissement, avec en premier

lieu la place prépondérante qu’avait prise l’opérette.

Sur des livrets dus la plupart du temps au tandem Meilhac et Halévy,

Jacques Offenbach composa des oeuvres d’une extravagance et d’une gaîté

irrésistibles, qui se donnèrent aux Bouffes-Parisiens, au Variétés, au

Palais-Royal.

Eugène Labiche (1815-1888) fut à sa manière un autre héritier de

Scribe. Mais son théâtre se distingua vite par sa fantaisie débridée, et

une peinture de moeurs. Celui que Robert Pignarre appellera «l’Homère de la

petite bourgeoisie à pantoufles brodées» porta le vaudeville à un niveau

éclatant de réussite. Notons que Labiche écrivit presque toujours en

collaboration, et c’est du fruit de ces collaborations que naquirent ses

plus grandes réussites: Embrassons-nous Follenille (1850),Un chapeau de

paille d’Italie (1851), Le Voyage de monsieur Perrichon (1860), La Poudre

aux yeux (1861), La Cagnotte (1864). Labiche n’avait pas d’autre but que de

se moquer un peu, de faire rire beacoup. Et les bourgeois de province et de

Paris faisaient un triomphe à celui qui les peignait si bien.

Henry Monnier (1799-1877) collabora épisodiquement avec Labiche, comme

pour la burlesque Affaire de la rue de Lourcine (1857) qui fit également

intervenir Edmont Martin. Monnier mit en scène son héros bourgeois dans La

Famille improvisée (1831), dans Grandeur et Décadance de M. Joseph

Prudhomme (1853), dans de nombreuses saynètes, et lui invena une solennelle

biographie à travers un poman, Mémoires de monsieur Joseph Prudhomme.

Cependent, pour la plupart de ces auteurs, la guerre de 1870 ainsi que

la déchéance de l’Empire furent un véritable traumatisme. Labiche se borna

ensuite à éditer son théâtre complet, Offenbach entreprit ses émoubants

Contes d’Hoffmann.

Le théâtre de la IIIe République

La IIIe République était constituée en septembre 1870. Après

l’anéantissement de la Commune, les Parisiens reprirent peu à peu leurs

habitudes. Les théâtres détruits furent reconstruits et rouvrirent bientôt

leurs portes. Enfin achevé, l’Opéra de Garnier fut inauguré en 1875; une

tradition de boulevard se renoua aux Variétés, au Gymnase, au Vaudeville.

Les théâtres municipaux reprent bientôt leurs activités, accueillant à

nouveau les troupes en tournées. Enfin, les diiférentes lois sur les

associations allaient favoriser la constitution de groupes d’amateurs. Le

théâtre Prenait une physionomie nouvelle. Les insouciants du Second Empire

découvrait un monde de revendication sociales, et les romans d’Emile Zola

allaient contribuer à leur dessiller les yeux.

Le même Zola avait produit quelques drames médiocres. En 1881, il

publia Le Naturalisme au théâtre, après avoir fait jouer une adaptation de

L’Assammoir.

Stéphan Mallarmée plaidait pour un théâtre qui pourrait rendre compte

des aspirations spiritualistes et symboleques de la fin du siècle. Il

n’avaient que dégoût pour le Naturalisme naissant, et revenaient à

l’admiration des grands textes. Citons, comme l’un des meilleurs exemples

dans cette voie, le théâtre de Maurice Maeterlinck (1862-1949), dont La

Princesse Maleine (1889), Pelléas et Mélisandre (1892) ou Monna Vanna

(1902) qui étaient empreints d’un beau climat d’étrangeté et de mystère.

Cependent, le vaudeville retrouvait toute sa gloire, et Rostand allait

même ressusciter le Romantisme.

VIII. La première partie du XXe siècle

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6



Ðåêëàìà
 ñîöñåòÿõ
ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü