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Corneille et des auteurs de l’époque.

En 1658, les comédiens revinrent à Paris. Pris en charge par

Monsieur, le frère du Roi, ils furent alors placés au Peutit-Bourbon,

près du Louvre.

En 1659, Molière innova en faisanrt la satir des salons

littéraires qui devenaient à la mode. Ce furent Les Précieuses

ridicules, qui provoquèrent de profondes polémiques: le théâtre

pouvait-il se faire le portrait de la vie?

Comme le Petit-Bourbon allait être détruit pour que soit

réalisée la colonnade du Louvre, la troupe avait déménagé pour le

Palais-Royal que la mort de Richelieu acait laissée sans affectation.

L’école des maris (1661) revint dans les préoccupations de

l’époque, mais c’est L’école des femmes en 1662 qui souleva une

nouvelle vague d’indignation à la Cour et à la ville.

Fort de la faveur de Louis XVI, Molière osa Le Tartuffe (1664),

Dom Juan ou le Festin de pierre(1665) et Le Misanthrope(1666).

Molière s’était rabattu sur une farce, Le Médecin malgré lui

(1666), puis sur une comédie, Amphitryon (janvier 1668), qui obtint un

vif succés; George Dandin (juillet 1668) eut moins la faveur du

public, et L’Avare (septembre 1668) fut un échec. Pour les fêtes de la

Cour, il écrivit alors trois comédies-ballets, Monsieur de

Pourceaugnac (1669), Les Amants magnifiques (1670) et Le Bourgois

gentilhomme(1670). La peinture des travers ridicules prenait les pas

sur la satire.

La plus grande apporte de Molière au métier théâtral lui-meme

fut d’avoire su transcender la comédie et la pastorale pour aboutir au

spectacle complet de la comédie-ballet, ce qui, plus tard, allait

favoriser l’éclosion de nouvelles formes de spectacle. Mais l’histoire

du théâtre retient évidement surtout ses grandes comédies, celles de

la description des comportements sociaux. Et même si, comme dans Dom

Juan, le sujer n’est pas toujours de lui, son apport est tel qu’il

semble toujours le faire renaître.

Racine

Lorsque parut Jean Racine (1639-1699), toute la vie de cour

s’était centralisée autour de Louis XIV, et le jeune poète ,’aura de

cesse que d’assurer sa réuissite auprès du Roi-Soleil. Son théâtre

s’enferma dans un univers essentiellement aristocratique, mais il

n’endemeure pas moins la forme la plus accomplie de toute l’expression

classique.

Fils d’un contrôleur de grenier à sel, Racine fut pris en charge

par sa grand-mère, qui le fit élever dans l’ambiance très particulière

de Port-Royal, et dans des collèges également tenus par des

Jansénistes. Il recherchait la protection des grands, et tenta

d’attirer l’attention du Roi par des poèmes à sa plus grande gloire.

En 1664, il fit représenter La Thébaide par la troupe de Molière au

Palais-Royal, puis Alexandre en 1665. Il se brouilla cette année-là

avec Molière, passa à l’hôtel de Bourgogne où sa maîtresse Thérèse Du

Parc, comédienne chez Molière, le rejoignit pour créer Andromaque en

1667. Suivirent trois autres chefs-d’oevres dramatique, Britannicus

(1669), Bérénice (1670), Phèdre (1677), et son unique comédie, Les

Plaideurs (1668).

En 1667, Louis XIV le nomma «historiographe du Roi». Il fit un

mariage convenable, devint directeur de l’Académie française.

C’est à ce souce d’exactitude que le théâtre de Racine doit son

accent de vérité dans l’analyse des personnages, qui est le reflet

d’une interrogation plus profonde sur la condition humaine. Et,

derrière la masque du cynique arrivist, se révèle le visage plus

douloureux d’un véritable grand dramaturgue.

IV. Le XVIIIe siècle

Le théâtre des lumières

L’homme qui ouvrit de nouveaux horizons au théâtre français ne

fut pas un très bon dramaturge; mais il sur rèfléchir sur le théâtre

comme personne ne l’avait fair jusque-là, et poser les bases

dramaturgie.

Examinant les différents types de théâtre Diderot fit la

différence entre le burlesque, le genre comique, le genre sérieux, le

genre tragique, et le merveilleux. En anoblissant des sujets

bourgeois, en proposant d’orienter le théâtre vers des portraits de

société, il dégageait clairement une tendance qui s’était amorcée avec

la comédie italienne de Machiavel et L’Arétin, qui avait touché Lope

de Vega dans ses drames sociaux, Molière sans des pièces comme George

Dandin.

Le théâtre de Diderot, Le Fils naturel (1757), Le Père de

famille (1758), Est-il bon?(1771) fut trop démonstratif pour être

véritablement intéressant, mais sa réflexion entraina une prise de

conscience dans les milieux du théâtre.

Beaumarchais

Enfin, arriva celui qui allait porter l’art de la comédie au

niveau d’un véritable pamphlet,et qui, témoignant des idées

séditieuses de son temps, annonça la proche Révolution française.

Pierre-Aguctin Caron (1732-1799), aui prit par la suite (par sa

femme) le nom de Beaumarchais, était avant tout un homme actif. Il fut

l’inventeur avant vingt ans de l’échappement d’horlogerie, devit agent

secret, fit un négoce d’armes avec les insurgés américain. Débordant

de vie et d’énergie, il entama de surcroît une carrière littéraire

avec des comédies sérieuses, avant d’oser en 1774 Le Barbier de

Séville ou La Précaution inutile, interdit par la censure, et que

Louis XVI n’autorisa l’année suivanre que dans une version remaniée.

En 1781, Beaumarchais avait terminé la suite du Barbier, qu’il

avait ontitulé Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée. La première

représentation publique, le 27 avril 1784, fut l’une des plus

mémorables soirées de l’histoire du théâtre en France.

En 1789, Beaumarchais fut néanmoins considéré comme un

aventurier servile et un arriviste corrompu. Il échappa de peu à la

mort, s’installa à l’étranger, ne revint en France qu’en 1796, proposa

au gouvernement de percer l’isthme de Panama, avant de mourir en 1799.

Le Mariage de Figaro fut la dernière grande pièce de l’Ancien

Régime, et la première de tout le théâtre moderne.

Le théâtre de la Révolution

La Renolution française entraîna la multiplication des salles de

spectacle et l’écriture de centaines de pièces de toutes sortes. Un

décret de 1791 donna à toute personne le sroit d’ouvrir un théâtre et

de faire représenter les peèces de son choix. Libérés de la censure,

le répertoire des théâtres s’engagea jusqu’au vertige dans tous les

genres. Quand aux révolutionnaires, ils envisageaient avec

enthousiaime les possibilités didactiques du spectacle.

Le public commença par se ruer pour voir les pièces jusque-là

interdites, commme le Charles IX ou la Saint-Barthélemy de Marie-

joseph Chénier, les pièces qui dénonçaient les scandaleux internements

dans les couvents.

En 1793, le Comité de Salut Public resserra considérablement les

libertés du théâtre. Ne subsistaient que les spectacles autoricés, et

des représentations gratuites hebdomadaires des: «tragédies de Britus,

Guillaume Tell, Caius Graccus et autres pièces dramatiques qui

retracent les glorieux événements de la Révolution et les vertus des

défenseurs de la Liiberté».

La Révolution française ne trouva pas son dramaturge. Pendent

dix ans, les Français avaient été les propres acteurs d’un drame

national. Et c’est à l’étranger qu’étaient apparues, pendant ce temps-

là, de nouvelles formes d’écriture dramatique.

Le Romantisme

Le Romantisme se targua de trop nombreuses paternités, se

diversifia de telle façon et eut une descendance suffisamment

embrouillée pour qu’il ne soit pas légitime de se demander ce qu’il

avait vraiment, a l’origine, cherché à représenter.

Le Romantisme, en fait, naissait de la confrotation entre

Shakespeare et Corneille. On admirait chez le premier son audace, son

lyrisme, ses puissants portraits de personnages, sa liberté de

compositoin, son mélange de genres. Mais l’on souhaitait conserver du

second une certaine forme esthétique, une théâtralité somme toute

assez formelle, un sens de l’épopée et une grandeur sublime des

personnages. S’y ajoutaient à l’époque un sentimentalisme assez

exacerbé, un goût prononcé de l’extravagance des situations, et une

petite pointe de rejet pour le genre sérieux. Dans ce dessein vague

d’une nouvelle théâtralité, qui n’était pas non plus sans apparaître

comme une forme noble des mélodrames populaires, de jeunes auteurs

allaient jeter tout leur talent et toute leur fougue de modernes,

contre les anciens, gardiens du temple du Classicisme.

V. Le Romantisme au XIXe siècle

Napoléon et le théâtre

Napoléon amait le théâtre, et il aurait bien voulu lui donner

une importance digne de son règne. A sa manière, il lui accorda une

attention toute particulière. Il commença en 1806 par réduire à huit

le nombre des théâtres de Paris, et à en contrôler sévèrement le

répertoire. Il avait ses préférences, mais aussi ses haines tenaces,

et ses goûts allaient dans l’ensemble vers le théâtre de Corneille,

chez qui «les Grands Hommes sont plus vrais que dans l’histoire». Il

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