Ñòðóêòóðû ýêîíîìè÷åñêîãî äèñêóðñà âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ðîëü êîííåêòîðîâ â ïîñòðîåíèè àðãóìåíòàöèè

anglais), ce qui a rendu le crédit plus cher et son accès plus difficile.

Quand toutes les sources de financement externes sont rationnées en même

temps, il ne reste plus que l’autofinancement…, à condition bien sûr de

dégager suffisamment de profits.

Or, de ce côté-là aussi, les choses sont mal engagées, pour au moins deux

raisons. La première tient à la dégradation des bilans. Les stratégies

d’acquisition d’entreprises, souvent au plus haut du marché et à des prix

surévalués, ont creusé l’écart entre la valeur d’achat des filiales et leur

valeur comptable…

La rumeur altermondialiste a beau monter, la précarité ou la

paupérisation peuvent bien s’étendre, tant que les cadres, les actionnaires

et les épargnants n’ont pas de griefs contre la logique de maximisation du

rendement du capital, la critique sociale et écologique de la

mondialisation libérale a bien du mal à se transformer en programme

politique.

Or, c’est précisément le cap décisif que le capitalisme est en train de

franchir.

Toutefois, à l'instar de M. Solbes, les responsables de l'UE ont

tendance à temporiser. Au-delà de la convergence nominale, les banquiers

centraux européens soulignent ainsi l'importance d'une convergence réelle

des économies. Or, si d'énormes progrès ont été réalisés lors de la

dernière décennie, en particulier dans les anciennes économies socialistes,

le fossé entre les membres fondateurs de la zone euro et les postulants

demeure très profond.

Les chiffres pourraient en effet évoluer en fonction de la date

d'entrée en vigueur de la libre circulation et de la situation économique

et sociale des pays candidats et de ceux de l'Union. Pour atténuer des

éventuelles perturbations du marché de l'emploi, il est réaliste de penser

que la plupart des pays de l'UE négocieront des phases de transition.

L'Allemagne et l'Autriche ont déjà obtenu un délai de sept ans qui devrait

s'échelonner sur le mode "deux plus trois plus deux ans". A chaque étape,

le conseil des ministres européen pouvant décider de lever l'interdiction.

Or, si ce délai de sept ans court à partir de la date d'adhésion, il n'est

pas impossible que l'amélioration de l'économie des PECO dans dix ans

rendra moins attractif pour les populations de l'Est un départ vers

l'Ouest. Et bouleversera les prévisions.

Et au Stadium transformé en marché, les Ukrainiens, les Biélorusses et

les Russes sont les "tchelnoki", ces commerçants qui font la navette d'un

pays à l'autre. "Le marché russe", selon l'appellation locale, est

approvisionné en "objets d'origine douteuse, logiciels de contrefaçon et

marchandises de contrebande", reconnaît un fonctionnaire de police. Ces

migrants ne sont pas des clandestins, ils ont un statut de touristes, et

n'ont donc pas besoin de visa aujourd'hui. Et, s'ils ont un "emploi" fixe,

ils font l'aller et retour tous les trois mois pour avoir le coup de tampon

sur le passeport. Or, ces combines devront cesser.

Le statut des distributeurs qui auront la charge de commercialiser les

chaînes payantes de la TNT auprès du public a été aménagé. Ces

distributeurs doivent être distincts juridiquement des éditeurs de chaînes,

mais sans que soient pour autant bannis les liens capitalistiques. Or,

CanalSatellite et TPS possèdent une position de force en ce domaine.

Ainsi

Dans les pays anglo-saxons, où les actions représentent près de la moitié

du patrimoine financier des ménages, les effets de richesse sont plus

prononcés, à la hausse comme à la baisse. Le Fonds monétaire international

estime qu’une augmentation de 100 dollars du portefeuille boursier des

ménages accroît leur consommation de 6 dollars, contre seulement 1 dollar

en Europe continentale. Ainsi, l’envolée de la Bourse explique sans doute

la baisse spectaculaire du taux d’épargne des ménages américains (en recul

de 4 points entre 1995 et 2000 !) : quand son patrimoine prend de la valeur

« tout seul », pas besoin d’épargner.

Dans la sphère économique, l’opinion n’attend pas un retour aux

nationalisations et au protectionnisme d’antan. Les Français sont certes

moins nombreux qu’auparavant, mais toujours majoritaires à penser qu’il

faut donner plus de libertés aux entreprises (51 %, selon un sondage Sofres

de janvier 2002). Cette liberté d’entreprise et la mobilité demeurent des

valeurs jugées comme positives : ainsi, 35 % des Français estiment,

concernant la vie professionnelle, que le parcours le plus enrichissant est

de « créer son entreprise ou se mettre à son compte à un moment ou à un

autre » (5), 34 % « exercer plusieurs métiers, dans plusieurs entreprises,

au cours de sa carrière », contre 14 % seulement qui veulent « entrer dans

une grande entreprise et y faire toute leur carrière », et 14 % « entrer

dans la fonction publique ».

Mais, dans les années 90, la droite est peu à peu écartée du pouvoir,

jusqu’à cette situation inédite où, en 1997, onze des quinze pays de

l’Union européenne sont gouvernés par des socialistes ou des sociaux-

démocrates. Le XXe siècle s’achève alors sur le plus stupéfiant des

paradoxes politiques : au moment où les méfaits du néolibéralisme

discréditent la droite, c’est une gauche en partie convertie aux idées de

cette dernière qui reprend les commandes. Ainsi, au lieu de consolider les

ruptures engagées durant les Trente Glorieuses avec le capitalisme libéral

(protection sociale, politiques keynésiennes, régulation financière

internationale, hausse des bas salaires), la gauche moderne intègre à son

programme les principales prescriptions économiques des libéraux :

privatisation, déréglementation, libéralisation des échanges, flexibilité

du travail, réduction des dépenses publiques, des impôts et des « charges »

sociales.

Dans Le nouvel esprit du capitalisme, Luc Boltanski et Eve Chiapello

montrent comment le capitalisme finit toujours par intégrer les critiques

qu’il suscite pour survivre, pour maintenir ou restaurer les coopérations

(des travailleurs et de l’Etat notamment) qui lui sont indispensables. Il

peut donc se résoudre à réfréner son appétit d’exten- sion de la sphère

marchande et de libre entreprise pour se couler dans un nouveau cadre, plus

contraignant, qui le rende socialement acceptable. Ainsi, entre les années

40 et 60, le capitalisme est entré dans un deuxième âge, marqué par la

régulation politique nationale, la protection sociale, le partage des gains

de productivité. Mais si le capitalisme peut ainsi changer d’esprit, il ne

change pas de logique.

Depuis la première tentative d'unification du bassin méditerranéen par

l'Empire romain, ils en ont souvent rêvé. Charlemagne pensait déjà à une

Europe unifiée ; Henri IV avançait l'idée d'un conseil européen ; Napoléon,

lui, entreprit, sans succès, de réaliser l'Europe des nations. Ainsi, à

partir de mai 2004, l'Union européenne (UE) élargie passera de quinze à

vingt-cinq pays membres en intégrant huit nations ayant recouvré liberté et

identité après l'effondrement du bloc soviétique.

L'Europe s'agrandit et, dans le même temps, un nouveau glacis se forme

sur ses marches orientales. Les pays qui intégreront l'Union européenne

(UE) en 2004 doivent sécuriser leurs frontières. Ainsi la Pologne, qui se

trouvera en première ligne à l'Est devra installer un poste frontière tous

les 25 km – conformément à la norme européenne – sur les 1 170 km qui la

séparent de la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine, et avoir embauché un

millier de gardes frontières.

Par contre

Même s'il s'agit d'un domaine sensible de la souveraineté des Etats et

de leurs intérêts particuliers, la politique étrangère et de défense

constitue un domaine où l'approche communautaire me semble fondée. Tout

d'abord, parce que sont en jeu des matières transnationales ; ensuite,

parce que l'action communautaire revêt des avantages indéniables de par sa

dimension et ses effets. Cependant, je ne pense pas qu'il soit possible,

pour l'heure, d'imaginer une communautarisation totale de ce domaine. Par

contre, j'estime indispensable le développement de stratégies de politique

étrangère commune et de programmes d'action aux effets tangibles et

efficaces, ainsi que, sur le plan de la défense, de programmes de politique

de défense commune. Il s'agit là, d'après moi, d'une priorité.

Même

Les grands fonds de réserve qui existent à travers le monde placent

aujourd'hui au maximum 60 % de leurs actifs en actions, même si leur

horizon d'investissement est lointain. Calpers, premier fonds de pension

public américain, a même ramené le niveau des actions dans son actif à 59 %

fin 2002, contre 64 % fin 2001. En 1992, elle était de 45 %.

S'il est amené à baisser, ne faut-il pas craindre, compte tenu du

caractère excessif des marchés, un krach du dollar ? Non, selon les

spécialistes de HSBC, dans la mesure "où celui-ci serait à tous égards trop

déstabilisateur. La nécessité de protéger les marchés boursiers de la

dépréciation du dollar amènera même à des man?uvres récurrentes de

stabilisation des cours de la devise américaine."

Pour les économistes allemands, ce qui prime, ce n'est pas la

conjoncture, mais les structures de l'économie. Même en période de

stagnation, il faut s'attaquer aux obstacles qui freinent structurellement

l'activité – le coût et le droit du travail, les retraites et la fiscalité

–, seul moyen de vraiment relancer la croissance.

Si la notion de développement durable a un sens, il s'agit d'augmenter

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14



Ðåêëàìà
 ñîöñåòÿõ
ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü