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nationaliste, puis gaulliste, en réalité incompatible avec le vrai

libéralisme économique.

Mais vouloir satisfaire les critères à marche forcée pourrait leur

causer un tort bien supérieur aux gains qu’ils en attendent. La logique de

Maastricht s’appliquait à des pays parvenus à un stade à peu près

comparable de développement, et non à des pays en situation de rattrapage.

Que signifie en effet l’obligation d’un déficit public inférieur à 3 % du

produit intérieur brut (PIB) quand les besoins d’investissements publics

sont considérables, surtout quand on considère que la dette publique de ces

pays est souvent très largement inférieure au plafond de 60 % du PIB fixé

par le traité.

La grande fièvre des fusions-acquisitions qui s’est emparée des

entreprises à la fin des années 90 a aussi encouragé l’emballement

boursier. Au-delà de toutes les justifications stratégiques que l’on a pu

avancer pour de telles opérations, la menace d’offre publique d’achat (OPA)

a joué en effet comme une incitation supplémentaire à maximiser le cours

boursier de l’entreprise.

Il aura fallu du temps pour que le réalisme macroéconomique vienne à

bout de l’euphorie des marchés. Il a bien fallu admettre que les profits

prévus par les analystes financiers et reflétés dans les cours des actions

étaient intenables à long terme. En effet, une croissance des profits

nettement supérieure à celle de l’économie réelle ne peut être un phénomène

général et durable.

Autre évolution, bien moins connue celle-là : le travail est de plus

en plus salarié et de moins en moins indépendant. Quel est le pays qui

compte le moins de chefs d’entreprise et de travailleurs indépendants ? Peu

de gens connaissent la réponse. Elle est pourtant logique : ce sont les

Etats-Unis, car c’est aussi le pays économiquement le plus avancé. La

salarisation est en effet au c?ur de la dynamique du capitalisme depuis

plusieurs siècles déjà, et le mouvement est toujours à l’?uvre : il devient

en effet de plus en plus difficile de rester son propre patron dans une

économie où l’intensité en capital (matériel, mais aussi de plus en plus

immatériel) de l’activité économique s’accroît sans cesse.

La tertiarisation de l’emploi va de pair avec une autre évolution de

fond : la réduction de la taille des établissements où travaillent les

salariés. En 1976, 17 % d’entre eux travaillaient dans des unités de plus

500 personnes ; en 2001, ils n’étaient plus que 11 % à être dans ce cas. A

contrario, ceux qui travaillent dans des établissements de moins de dix

salariés sont passés, dans le même temps, de 15,5 % du total à 24,4 %. Il

faut se garder cependant d’en conclure trop vite à la montée en puissance

dans l’emploi des PME par rapport aux grands groupes : il s’agit ici

d’établissements et non d’entreprises. La période récente a été en effet

marquée par un double processus : d’une part, un mouvement de

décentralisation des grandes entreprises, qui ont cassé leurs

concentrations de salariés pour les rassembler dans des unités plus

petites, à taille plus humaine, et d’autre part, le regroupement des PME au

sein de groupes (ou de réseaux de franchisés, dans le commerce en

particulier).

La tertiarisation s’est en effet accompagnée d’une industrialisation

des activités de services. Une évolution perceptible, par exemple, dans un

restaurant McDonald’s, qui ressemble en fait à une petite usine à fabriquer

des hamburgers.

L'anticipation est capitale pour nos entreprises. Elle est d'autant

plus nécessaire qu'elles ne pensent pas encore naturellement à ces nouveaux

marchés alors que nos voisins allemands y sont traditionnellement présents

avec des exportations quatre fois supérieures. Les entreprises allemandes

seront les premières bénéficiaires de cette ouverture. A nous de prouver

que nous pouvons compter parmi les premiers partenaires des nouveaux

membres. Ce sont en effet des marchés de proximité où la France dispose

d'une marge de progression commerciale de plusieurs points.

Rien d'étonnant que certains appellent – et François Fillon, ministre

des affaires sociales l'a fait pour la France – à la mise en place d'un

"plan de convergence social" entre les Etats membres et les nouveaux

arrivants. Avec en ligne de mire les conditions de travail, afin de juguler

les risques de dumping, explique-t-on officieusement. Ce faisant, le

ministre français s'est tourné vers les partenaires sociaux pour les

appeler à négocier dans de nombreux domaines. Mine de rien, l'homme

politique a peut-être appuyé là où le dossier social de l'élargissement

semble le plus ardu à défendre : le dialogue social.

La représentativité des partenaires sociaux des pays candidats est en

effet encore très faible, même si des progrès ont été réalisés.

" Après l'ouverture du rideau de fer, les pays occidentaux redoutaient

un déferlement "de réfugiés de la faim" quittant la misère pour se

précipiter vers "l'Europe de la prospérité", rappelle Anne de Tinguy,

chargée de recherche CNRS au Centre d'études et de recherches

internationales (CERI). Une très importante poussée migratoire s'est en

effet produite, mais elle ne s'est pas transformée en exode."

Si, dans toutes les projections, les craintes d'un afflux massif

paraissent non fondées, des inconnues demeurent néanmoins. Les chiffres

pourraient en effet évoluer en fonction de la date d'entrée en vigueur de

la libre circulation et de la situation économique et sociale des pays

candidats et de ceux de l'Union.

Y aura-t-il suffisamment d'interprètes sur le marché pour que les

Européens puissent se comprendre, après l'élargissement? Cette question

inquiète les directeurs des ressources humaines des différentes

institutions communautaires. Avec l'arrivée de dix pays, l'Europe va en

effet devenir une véritable tour de Babel.

L'intégration des pays du sud de l'Europe avait ainsi été critiquée

dans le passé ; celle des nouveaux pays ne risque-t-elle pas d'accroître

encore ce problème ? Leur niveau en matière de recherche et d'innovation

est en effet globalement très inférieur à la moyenne de l'UE.

Certes, … mais

Pas de chichis non plus dans les hôtels Formule 1. Les chambres – pour

trois – ne mesurent que 9 mètres carrés. En dehors des plages horaires où

la réception est assurée, c’est un distributeur automatique qui prend le

relais. Quant aux toilettes et aux douches, elles sont communes à plusieurs

chambres. C’est certes moins pratique pour le client, mais cela limite

l’investissement et les frais d’entretien.

Silvio Berlusconi n’a fait que dire tout haut ce que la plupart des

libéraux pensent tout bas : ce n’est pas l’emploi qui manque, mais la

volonté d’en chercher. La société n’a pas à se préoccuper du sort des gens

puisque ce sort, il ne tient qu’à eux de l’améliorer. Certes, l’incitation

à travailler au noir était malheureuse. Elle est cependant secondaire dans

l’affaire : les opportunités ne manquent pas, déclare en substance Il

Cavaliere, il suffit de se débrouiller. Les pauvres et les sans-emploi

n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes s’ils rechignent à le faire.

Dans une économie de marché, un gouvernement peut être conduit à prendre

parfois des mesures favorables aux entreprises, voire à certaines

catégories sociales, quand c’est la condition indispensable d’une relance

de la croissance, et donc de l’emploi. Mais le moment est-il venu de mener

une politique favorable à l’offre et surtout aux hauts revenus ? On peut en

douter. Certes, c’est l’investissement qui est aujourd’hui le plus malade.

Mais est-ce en menaçant de fermer le robinet de la consommation qu’on

parviendra à le relancer ? Assurément non.

Certes, l’échec du communisme n’interdit en rien une critique radicale de

la domination politique des intérêts du capital, dans le cadre de

l’économie de marché et de la démocratie. Mais on bute alors sur un second

obstacle. Les démocraties fonctionnent en réalité comme des oligarchies :

une élite économique et technocratique y maîtrise de fait l’ensemble des

choix publics. Dès lors, les électeurs peuvent provoquer l’alternance des

gouvernements, mais pas celle des politiques, tant que la majorité au

pouvoir dans les grands partis n’y trouve pas son intérêt. Dans les années

80, la droite libérale domine la plupart des gouvernements occidentaux.

Les Quinze n'ont même pas daigné donner à Ankara quelque espoir d'être

un jour admissible à l'UE en lui fixant une échéance, même lointaine. Leur

silence fait office de réponse aux demandes réitérées d'un partenaire qui

ne cesse de manifester son souhait de les rejoindre.

Certes, la Turquie doit encore fournir d'énormes efforts pour devenir

concrètement éligible à l'intégration… Mais, si ce pays avance trop

lentement en matière de respect des libertés élémentaires, il avance tout

de même.

Pour certains, c'est une question de logique, de bon sens. Les pays

candidats, quoi qu'en dise la Commission ou, au contraire, comme le laisse

entendre la Commission, ne sont pas prêts. Les pays membres ne sont pas

prêts non plus, les réformes bancales qu'ils ont décidées à Nice n'ont pas

résolu, mais aggravé les questions institutionnelles… L'argumentaire de

ceux qui voudraient que les Irlandais arrêtent la machine infernale de

l'élargissement le temps que tout le monde se prépare est certes plus

élaboré. Mais est-il moins hypocrite ? Les nouveaux candidats, nous

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