Ñòðóêòóðû ýêîíîìè÷åñêîãî äèñêóðñà âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ðîëü êîííåêòîðîâ â ïîñòðîåíèè àðãóìåíòàöèè

explique-t-on d'abord, sont trop nombreux, trop pauvres, et pas assez

préparés. Certes. Mais qui a décidé de résoudre le problème en une seule et

large première fournée de dix candidats ? Peut-être était-ce une erreur,

peut-être pas, mais il serait élégant, de la part des Quinze, de l'assumer.

De la même manière, au moment où l'attitude américaine rend plus

urgent que jamais un fort contrepoids, est-il vraiment judicieux d'attiser,

à Varsovie comme à Budapest et dans les capitales baltes, les braises du

doute européen et de la tentation américaine ? Après tout, c'est bien

Washington qui a ouvert, dès 1999, les portes de l'OTAN, et s'apprête à les

rouvrir. Certes, le "geste" n'est pas vraiment comparable, mais est-ce

vraiment le moment de conforter le vieux stéréotype d'une Europe de l'Ouest

égoïste et peu fiable ?

Les données concernant la pauvreté, présentées entre autres dans le

dossier spécial (décembre 2002) de la Revue élargissement éditée par la

Direction des relations économiques extérieures (DREE), ne prêtent pas non

plus à sourire : la Hongrie comptait 15 % de pauvres en 2000, et la

Roumanie, qui sera, certes, de la deuxième vague de l'élargissement,

détient un triste record, avec 45 %.

Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, autre virulent détracteur,

dans le passé, de la recherche communautaire, fait lui aussi confiance à

Philippe Busquin pour ne pas renouveler les erreurs du passé : "Le

décrochage vis-à-vis des Etats-Unis commence à devenir un sujet politique.

Certes, il y aura des pressions fortes des pays pour que chacun ait son

laboratoire de recherche. Et y céder serait l'horreur absolue. Mais

Philippe Busquin et ses pôles d'excellence donnent des raisons d'espérer.

En outre, des systèmes innovants se sont déjà mis en place, en liaison avec

les pays du nord de l'Europe. Les pays baltes sont la cour arrière de ces

pays et en bénéficient déjà."

A partir du 1er juillet 2003, Ukrainiens, Biélorusses et Russes

devront avoir un visa pour aller en Pologne et dans les pays baltes. Le

vice-ministre des affaires étrangères s'est élevé contre "la limitation de

fait de la liberté de circulation" et "l'apparition de nouvelles lignes de

démarcation en Europe". Au pays du président Loukachenko, la liberté est

certes un concept à géométrie variable. Mais il sera plus compliqué d'aller

à l'Ouest surtout lorsque les nouveaux membres de l'UE intégreront l'espace

Schengen. Il en ira de même pour les Russes qui se rendront dans les

anciens pays frères.

Si (=quoique)

La première insécurité est bien celle de l’emploi, vécue directement

par trois millions et demi de chômeurs (2), et indirectement par leurs

familles ou leurs proches : si l’on a beaucoup évoqué la délinquance, la

première raison citée comme explication du vote de 2002 (enquête du Centre

d’étude de la vie politique française, le Cevipof) reste le chômage

(évoquée par 61 % des sondés, contre 57 % pour la délinquance).

La réforme de 1975, qui introduit le divorce par consentement mutuel,

a permis à des millions de couples de mettre fin (souvent à l’initiative

des femmes) à une union qui se révélait être un échec. Mais, si les femmes

vivent mieux seules que dans un couple désuni, il leur faut gérer les

conséquences des ruptures, notamment les difficultés réelles qu’entraînent

ces séparations.

Si une partie de l’opinion s’inquiète, non sans raison, d’une

insécurité montante dans les domaines de l’emploi, de la famille ou de la

ville, elle est loin d’aspirer à un retour en arrière. Le travail des

femmes, le divorce et les recompositions familiales, l’avortement et la

contraception sont désormais très majoritairement acceptés.

Les auteurs de l'étude proposent deux scénarios en cas de réforme ou

non de la PAC. Si le budget de la PAC ne varie pas, la baisse de la

subvention versée à l'agriculture française entraînerait une forte

diminution de main-d'?uvre qualifiée et non qualifiée : "respectivement de

6 % et 10 % en 2003, 9 % et 13 % en 2010".

Si Silvio Berlusconi ne passe pas inaperçu, il n'est plus une

exception dans le PPE, qui s'est peu à peu éloigné de ses racines

démocrates-chrétiennes pour englober la grande majorité des partis du

centre et de droite de l'Union européenne.

Si les mots "Constitution européenne" ne sont plus tabous, ils sont

très souvent utilisés dans un sens qui ne correspond pas à celui construit

par les juristes. En témoigne la confusion régulièrement entretenue dans

les discours entre traité et Constitution, confusion qui débouche parfois

dans la formule "traité constitutionnel".

Les exportations des PECO vers l'Europe occidentale ont progressé de

15 % par an en moyenne, dans les années 1990. Mais ce développement est

resté dans une large mesure asymétrique : si l'UE représente 70 % des

échanges des pays de l'Est, ils ne forment en retour que 4 % des

exportations de l'Ouest. Plus significatif encore, si la population des dix

pays candidats correspond à 20 % de celle des Quinze, ils ne constituent

que 4 % du produit intérieur brut (PIB) de l'UE en euros courants.

Pour que la machine ne se grippe pas, il faudra évidemment l'aider, et

faire preuve de solidarité. Comme avec l'Espagne, le Portugal et la Grèce,

principaux bénéficiaires des fonds structurels. Les dix pays qui

intégreront l'Union en mai 2004 le seront également. Ces financements,

selon Emmanuel Julien, chargé au Medef des affaires européennes et

internationales, "devraient servir de catalyseurs aux changements à

mener"... comme ce fut le cas pour les pays du Sud.

Car si l'optimisme semble prévaloir, les experts s'accordent pour dire

que les dix candidats ont quelques années difficiles devant eux.

En dépit du précédent de 1995, le gouvernement Raffarin n’hésite pas à

tenter le passage en force de ses réformes, sans réelle négociation,

manifestant en cela la nouvelle croyance dominante à droite : il n’y a plus

de politique alternative crédible et, par conséquent, plus de réel débouché

politique à d’éventuels mouvements sociaux. Et l’attitude des vaincus du 21

avril risque de conforter cette analyse.

En effet, si le gouvernement Raffarin se distingue clairement du

gouvernement Jospin par son souci de démanteler les réformes sociales de la

gauche, il apparaît à d’autres égards dans la continuité d’une conversion

libérale qui a également touché les socialistes, en France comme partout en

Europe.

Le cas de la Pologne est là pour le rappeler, dont la stagnation

économique depuis deux ans est en bonne partie imputable à la politique

monétaire intransigeante de sa Banque centrale. Si l’inflation en Pologne

est tombée en dessous de l’inflation de la zone euro, c’est malheureusement

aussi le cas de sa croissance.

A cela s’ajoutent les incertitudes de la transition. Pour les nouveaux

entrants, les deux années de stabilité des changes à l’intérieur du

mécanisme de change européen (MCE2) sont perçues comme une période à haut

risque qu’il faut écourter au maximum. Si cette phase a été imposée pour «

découvrir » et mettre à l’épreuve le taux de change auquel leur monnaie

sera un jour définitivement convertie en euro, elle les expose aussi au

comportement erratique des marchés. En effet, ces pays ont appris que

l’ancrage du change n’est pas sans risque quand les capitaux circulent

librement. La crise tchèque de 1997 en a fourni une bonne illustration,

quand les capitaux étrangers, après avoir adulé la petite République, l’ont

fuie massivement.

Ces nouveaux produits et services sont loin de pouvoir être tous

rangés dans la catégorie des produits de luxe pour nantis, dont on pourrait

se passer. La réparation des dégâts causés à l’environnement par

l’industrialisation va, par exemple, requérir un travail considérable dans

les prochaines décennies, dont il sera difficile de faire l’économie. De

plus, la notion de produit ou de service « indispensable » est de toute

façon elle-même éminemment sociale et historique : comment, par exemple,

imaginer actuellement une vie digne de ce nom sans alimentation électrique

à son domicile. Pourtant, il n’y a guère que 150 ans, le « produit »

électricité n’existait tout simplement pas. Si le travail ne manque (et ne

manquera) donc pas, son contenu et ses formes changent constamment.

Si + c’est que

Mais si les DRH ont ainsi vu leur rôle dans l'entreprise devenir

stratégique, c'est aussi grâce aux apports de la technologie.

Progressivement, ils ont pu se dégager de tâches indispensables mais

répétitives et routinières qui, exécutées à la main, exigeaient beaucoup de

temps.

Dans un pays donné, le nombre des naissances n’a de sens que rapporté

au nombre de femmes en âge d’en avoir, c’est-à-dire ayant entre 15 et 49

ans, lequel a légèrement baissé d’une année sur l’autre. Résultat :

l’indicateur de fécondité s’établit à 190 enfants pour 100 femmes en 2001,

contre 188 l’année précédente, et 171 en 1995. Ce qui signifie que si, à

chaque âge, les comportements de fécondité demeuraient à l’avenir ceux

constatés en 2001, 100 femmes donneraient naissance durant leur vie féconde

à 190 enfants. Or, forcément, les choses changent, sinon l’avenir serait la

reproduction du passé et l’incertitude serait bannie du vocabulaire. Cela

est vrai aussi dans le domaine de la fécondité. Si les femmes ont

aujourd’hui moins d’enfants qu’il y a trente ans, est-ce parce qu’elles ont

choisi de les avoir plus tard ou d’en avoir moins ?

Syndicalistes, responsables politiques, économistes, tous semblent

d’accord : si les entreprises licencient, c’est pour augmenter leurs

profits. Pour autant, il faut se garder de tout raisonnement simpliste.

Aujourd’hui comme hier, les richesses – et donc les profits – viennent du

travail. Les entreprises les plus profitables sont celles qui connaissent

les plus forts taux de croissance, celles qui investissent et embauchent.

Et si la Bourse salue parfois un plan de licenciements – Moulinex, par

exemple –, c’est souvent que l’entreprise qui y recourt dispose de

capacités de production inemployées qui pèsent sur sa rentabilité et

menacent sa survie. L’annonce des licenciements est alors perçue comme

améliorant les chances de survie pour l’entreprise.

Dans le langage boursier, la satisfaction exige une progression

substantielle des profits : chez les gens bien élevés, on n’exprime ses

sentiments qu’à partir d’un chiffre suffisant.

Or, voilà que, en peu de jours, quelques centaines de milliers d’opérateurs

ont changé d’avis. La chose ne leur paraît plus faire de doute : le trou

d’air américain, c’est fini. Si le Nasdaq repart à la hausse, c’est que

tous les gens intelligents et bien élevés qui, jour après jour, scrutent

les sociétés comme Elisabeth Teissier les astres, sont parvenus à cette

conclusion.

Si une partie du peuple italien s’est abandonné aux bras du Cavaliere,

c’est que le programme du centre gauche était tout sauf exaltant. La

coalition de l’Olivier avait pour tout programme la poursuite d’une

politique d’austérité dont les efforts ont certes été répartis entre tous,

mais qui apparaît d’abord comme une stratégie d’adaptation du pays aux

contraintes de l’économie mondiale.

Tout d’abord, les positions caricaturales de l’administration Bush ne

doivent pas faire oublier que les discussions avaient été déjà très

difficiles avec l’administration Clinton. Si le dialogue a toujours été

tendu, c’est parce que les contraintes acceptées par les négociateurs

américains à Kyoto en 1997 (7 % de réduction par rapport aux émissions de

gaz à effet de serre en 1990) sont en réalité plus sévères pour eux

qu’elles n’en ont l’air.

Une fois constituée, l’opinion commune acquiert le statut d’une

réalité objective, ce qui, du coup, renforce la conviction de ceux qui ont

participé à la décision : si les autres pensent comme moi, c’est que je

suis dans le vrai. En réalité, la proposition doit être inversée : pour que

le groupe fonctionne et n’explose pas, je suis amené à penser comme les

autres. C’est ainsi que se forment les bulles spéculatives sur les marchés

financiers, les états de grâce après les élections et… les consensus

d’experts.

Oui ou non, la situation économique et sociale de la France s’est-elle

améliorée depuis 1997 ? Si la réponse est « Oui », c’est que sa

compétitivité ne s’est pas dégradée. Si c’est « Non », alors il faudra que

quelqu’un me convainque que mes critères de jugement sont mauvais.

Même si

Enfin, les écoles ont changé. Avant, les choses étaient relativement

simples. Il y avait les néoclassiques, les keynésiens et les marxistes.

Même s’ils y rechignaient parfois, les économistes finissaient par se

ranger dans une école, on n’ose dire un camp.

Les grands fonds de réserve qui existent à travers le monde placent

aujourd'hui au maximum 60 % de leurs actifs en actions, même si leur

horizon d'investissement est lointain.

Que dire également de l'environnement financier ? Même si le coût du

crédit est faible, grâce à des taux à chaque fois un peu plus bas, les

entreprises ne peuvent toujours pas compter sur le marché boursier pour

améliorer leurs fonds propres.

Après tout, c’est de bonne guerre et, en plus, ce n’est pas faux. Même

si l’on peut faire aussi remarquer que les créations d’emplois salariés

relevant du régime général observées depuis 1997 (un peu plus de 1,5

million de personnes, soit 12 % de salariés en plus) ont davantage fait

pour réduire, à terme, le fossé entre cotisations et prestations que

l’allongement de la durée de cotisation décidé en 1993.

Les informations initiales faisaient état de 15 milliards de dollars

de dettes : on en est actuellement à 40 milliards, et ce n’est sans doute

pas fini. Surtout, Enron, jusqu’en 1999, réalisait à peine 10 milliards de

dollars de chiffre d’affaires, essentiellement aux Etats-Unis (transport et

distribution de gaz naturel par gazoduc) et un peu au Royaume-Uni

(production d’électricité). Même si 10 milliards de dollars, ce n’est pas

négligeable, il est excusable d’ignorer le nom d’une société texane, aux

activités locales et très spécialisée.

Le nouveau président argentin, Eduardo Duhalde, n’a pas manqué de

dénoncer l’ingérence du Fonds monétaire international (FMI). Certains

commentateurs vont plus loin et accusent ce dernier de déclencher la crise

: ses exigences en matière de rigueur budgétaire coïncident en effet avec

les vagues de mesures restrictives annoncées par l’ex-ministre des

Finances, Domingo Cavallo, qui ont fait descendre les Argentins dans la

rue. Mais coïncidence n’est pas raison. Même si nous savons les méfaits des

plans d’ajustement inadaptés imposés ces dernières années par le FMI à

divers pays, le Fonds ne nous paraît pas en l’espèce un coupable plausible

: il fut le plus souvent absent à l’heure du crime.

Il est encore trop tôt pour parler d’un « miracle démographique en

France ». Mais la meilleure santé démographique tient sans doute, pour

partie au moins, à l’existence d’une vraie politique familiale, même si

elle est encore insuffisante.

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[1] Ïîäðîáíåå î êàòåãîðèÿõ òåêñòà ñì. Ãàëüïåðèí È.Ð. Òåêñò êàê îáúåêò

ëèíãâèñòè÷åñêîãî èññëåäîâàíèÿ, - Ì. 1981

[2] Ïîäðîáíåå ñì. Î.È. Ìîñêàëüñêàÿ «Ãðàììàòèêà òåêñòà», Ìîñêâà,

«Âûñøàÿ øêîëà», 1981, ñòð. 21

[3] Î ÷àñòîòå óïîòðåáëåíèÿ êîííåêòîðîâ ñì. ïðèëîæåíèå 1

[4] Äîïîëíèòåëüíûå ïðèìåðû íà ñëó÷àè óïîòðåáëåíèÿ ýòîãî è äðóãèõ

ðàçîáðàííûõ â íàñòîÿùåé ðàáîòå êîííåêòîðîâ ñì. â ïðèëîæåíèè 2

[5] Íå áóäåì ðàññìàòðèâàòü ñëó÷àè óïîòðåáëåíèÿ äàííîãî ñîþçà â

ñî÷åòàíèè ñ que – ainsi que, ò.ê. ýòî âûðàæåíèå èìååò âïîëíå îïðåäåëåííîå

çíà÷åíèå

[6] Ïðèìåð âçÿò èç ñëîâàðÿ “Le Robert Micro” èç ñëîâàðíîé ñòàòüè íà

ñëîâî ailleurs.

[7] Ñì. ïðèëîæåíèå 1

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14



Ðåêëàìà
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ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü ðåôåðàòû ñêà÷àòü